Lac
Collectif Rêve Concret

Les Bonnes

D'après Jean Genet

Les Bonnes racontent une expérience de l’enfermement. La chambre de Madame, où Genet situe la pièce, est un univers carcéral. Celui de l’espace mental de Claire et de Solange. Cette existence en vase clos dans leur « mansarde sordide » laisse toute la place à l’imagination. Et c’est là tout l’enjeu de la pièce. Tous les soirs Claire et Solange inventent des histoires, se fardent, s’habillent et jouent à être une autre pour échapper à la trivialité de leur quotidien.

La théâtralité est ici un exécutoire salvateur, une respiration dans cette atmosphère confinée et délétère. Genet, qui a découvert sa vocation d’écrivain pendant ses séjours en prison, célèbre ici la puissance libératrice de l’imaginaire, de la poésie et du jeu. Madame, incarnation de la hiérarchie sociale et de l’ordre établi, devient une créature fantasmée, une surface de projection pour qu’éclate la révolte des deux sœurs. Elle n’a de réalité que dans le désir de subversion qu’elle fait naître chez Claire et Solange.

Cette présence irréelle et fantasmée sera incarnée par le comédien Yuming Hey, qui, à l’image du personnage, est doué d’un pouvoir de transformation à l’infini. À ses côtés, j’ai choisi de réunir deux comédiennes porteuses d’un imaginaire qui conférera au duo Claire/Solange une force créatrice digne de l’écriture de Genet.

Monter Les Bonnes aujourd’hui, après ces longs mois de confinement où nous avons tous fait intimement l’expérience de l’enfermement, me semblait nécessaire. Genet, s’il célèbre la puissance de l’imaginaire, décortique aussi le mécanisme qui conduit au repli sur soi, aux vérités alternatives et à l’exacerbation de la violence. La montée de l’extrême droite et du complotisme à laquelle nous assistons aujourd’hui n’est, en effet, pas étrangère à cette longue période d’isolement pour nos corps et nos esprits, et à l’assèchement de la pensée qu’elle a entraîné.

Mathieu Touzé

Crédits

Mise en scène : Mathieu Touzé

Distribution :

CLAIRE : Stéphanie Pasquet

SOLANGE : Elizabeth Mazev

MADAME : Yuming Hey

Texte : Les Bonnes de Jean Genet

Assistante de mise en scène : Hélène Thil

Durée : 1h15

Production : Collectif Rêve Concret, Théâtre 14, Théâtre de Sartrouville et des Yvelines - CDN, Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine, Théâtre de l'Union - CDN de Limoges, Théâtre de la Manufacture - CDN Nancy Lorraine, CDN de Normandie-Rouen

Création du 27 février au 21 mars 2024 au Théâtre 14 (Paris)

Tournée :

Du 9 au 12 avril 2024 au TnBA (Bordeaux)

Du 14 au 16 mai 2024 au Théâtre de la Manufacture (Nancy)

Le 30 mai à la Maison de la Culture de Nevers

On n'est pas là pour disparaître

D'après le roman d'Olivia Rosenthal

J’ai rêvé du texte d’Olivia Rosenthal pendant le deuxième confinement. J’en ai rêvé très clairement. Il s’est imposé à moi comme une évidence. J’ai vu Yuming Hey sur le plateau. Je l’ai entendu dire ce texte et j’ai eu l’image très nette d’une scénographie avec un, deux ou trois écrans vidéo. Au réveil, j’ai ressenti un sentiment d’urgence. J’ai senti que j’avais besoin de créer ce spectacle et qu’il fallait le faire vite. Après ces longs mois passés à jongler avec les annulations et les reports, j’ai éprouvé plus que jamais la nécessité de revenir à la création.

Le lendemain, je suis tombé sur une création vidéo de l’artiste plasticienne Justine Emard et j’y ai vu comme un signe. Son univers m’a immédiatement parlé parce qu’il faisait écho aux images de mon rêve. Les silhouettes humanoïdes de sa création « Soul Shift » m’évoquent le face-à-face d’un patient et de son médecin, mais aussi ce processus de perte, d’effacement de l’humanité qui est au cœur du roman d’Olivia Rosenthal.

Je travaillais à ce moment-là sur Une absence de silence, une adaptation de Que font les rennes après Noël ?, et l’écriture d’Olivia, qui m’accompagnait quotidiennement, était comme un refuge. Le travail sur Que font les rennes après Noël ? était parti de la phrase de fin de On n’est pas là pour disparaître : « il l’efface / et il s’efface avec elle /d’être un homme /c’est trop compliqué ». Cette phrase, ainsi que le titre du roman, résonnent pour moi avec la place de la culture en ce moment. Dans ce contexte où le mot « culture » n’est même plus prononcé dans les annonces du gouvernement, ce titre nous parle très concrètement de la situation des artistes qui luttent depuis des mois pour ne pas être oubliés. Je veux travailler sur les niveaux de langage, sur ces voix qui s’entrecroisent dans le texte d’Olivia. J’imagine un acteur, Yuming Hey, seul sur scène dans une atmosphère très blanche, très froide, presque médicale. J’aimerais faire entendre la dimension polyphonique de l’histoire de Monsieur T. en créant un dialogue entre l’acteur, la voix off et la vidéo. Le texte d’Olivia fait résonner des voix sans les identifier ou les nommer. Je veux garder cette indétermination qui fait écho à la perte d’identité. Le corps de l’acteur sera traversé par ces voix qui le dépassent et qui, chacune à leur manière, cherchent à endiguer l’effacement.

**Mathieu Touzé **

Crédits

Adaptation et mise en scène : Mathieu Touzé

Distribution : Yuming Hey

Avec la participation de Marina Hands de la Comédie-Française

Musique live : Rebecca Meyer

Texte : D'après On n’est pas là pour disparaître d’Olivia Rosenthal © Editions Gallimard

Lumière : Renaud Lagier et Loris Lallouette

Création vidéo : Justine Emard

Création musicale : Rebecca Meyer

Assistante de mise en scène : Hélène Thil

Durée : 1h15

Production : Théâtre 14, Théâtre de Sartrouville et des Yvelines-CDN, Collectif Rêve Concret

Projet soutenu par le ministère de la Culture – Direction régionale des affaires culturelles d'Île-de-France

Crédit photographique : Christophe Raynaud de Lage et © Justine Emard / Adagp, Paris 2021

Prochaines dates

Du 24 janvier au 18 février 2023 au Théâtre 14 (Paris).

16 et 17 mars 2023 au Théâtre de Sartrouville et des Yvelines - CDN.

Du 26 au 28 mai 2023 au Festival Théâtre en mai (Dijon).

Du 7 au 26 juillet 2023 au Théâtre des Halles pour le festival Off d'Avignon. Tous les jours à 14h (salle Chapitre). Relâches les jeudis 13 et 20 juillet.

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Presse

"Grosse claque que ce texte d'Olivia Rosenthal, adapté au théâtre par Mathieu Touzé et joué par le comédien Yuming Hey. Accompagné par l’excellente création musicale de Rebecca Meyer, qui enveloppe les mots ou, à l’inverse, les heurte de plein fouet, ce récit d’une tentative d’assassinat trompe son monde. En réalité, le geste du mari poignardant son épouse ouvre la porte à l’exploration méthodique de la maladie dont il souffre : Alzheimer. À partir de là, la fiction se démultiplie. Elle est historique, médicale, psychiatrique, humaine, amoureuse. Elle rend compte d’une déperdition radicale et tragique : celle d’un sujet pensant qui se dissout à vue. Le spectacle épouse cette fuite en avant. Le comédien, sans doute pour ne pas vaciller, garde ses deux pieds au sol, immobiles. Ce qui fait que les mots le traversent et qu’il lui faut les expulser." Joëlle Gayot - Télérama

"Le co-directeur du Théâtre 14, Mathieu Touzé, adapte avec force et finesse la polyphonie littéraire d’Olivia Rosenthal. Bouleversante plongée dans l’esprit tourmenté d’un malade d’Alzheimer et dans le quotidien douloureux de ses proches, elle profite de la performance à la fois singulière et éclairante de Yuming Hey." Vincent Bouquet - Sceneweb

"Adapté et mis en scène par Mathieu Touzé au Théâtre 14, le texte fulgurant d'Olivia Rosenthal sur la maladie d'Alzheimer est magnifié par le prodige Yuming Hey. Seul sur les planches, le jeune comédien porte toute la douleur de la condition humaine. Un moment de théâtre cathartique exceptionnel." Philippe Chevilley - Les Echos

"L’acteur Yuming Hey incarne à lui seul les protagonistes de l’histoire : le personnage principal (avec ses moments de démence comme de sérénité), son épouse et les médecins qui les accompagnent. Sa prestation tient véritablement le public en haleine. Dans un décor épuré, couleur blanche immaculée de l’hôpital, les pensées du patient occupent toute la place. [...] La maladie d’Alzheimer effraie et éloigne. Pourtant pour mieux l’appréhender, il faut la comprendre, s’y confronter et s’y heurter. Cette pièce nous invite à nous y jeter à corps perdu, pour en sortir certes essoufflés mais éclairés." Thérèse Thibon - La Croix

Une absence de silence

"On ne vous a pas dit ce qu’on faisait des rennes après Noël. On ne vous a pas expliqué ce qu’il advenait du corps inerte des animaux. Entre les contes de fées et la vie réelle, il y a un vide que vous n’arrivez pas à combler. Vous vous remplissez d’une rage muette et invisible. Vous décidez, si vos parents continuent à vous cacher la vérité, que vous partirez avec les rennes juste après Noël. Vous trahirez." Que font les rennes après Noël ? d'Olivia Rosenthal

Dans son roman, Olivia Rosenthal interroge notre rapport à la domestication sociale en le confrontant au traitement que les humains font subir aux animaux. Le spectacle cherche à agir comme un révélateur du conditionnement social en rétablissant des connexions qui ne sont plus vivantes mais qui sont pourtant vitales : l’instinct, l’intuition, l’écoute par-delà les mots, la relation à la matière, les forces qui sous-tendent les formes, la conscience du milieu, l’informulé, l’imperceptible... Le texte est porté par Yuming Hey, comédien hors des normes qui brouille les identités. Six danseurs, en permanence au plateau, viennent construire des mondes et déployer des forces avec lui. La chorégraphie du spectacle est nourrie par les univers de ces danseurs, issus de la danse contemporaine, de la performance et du voguing, danse émancipatrice née dans la rue et les balls au sein de communautés minoritaires. La rencontre au plateau du texte d’Olivia Rosenthal et de la danse raconte cette reconquête de soi et du monde. Mathieu Touzé, metteur en scène.

Crédits

Adapation et mise en scène : Mathieu Touzé

D'après Que font les rennes après Noël ? d’Olivia Rosenthal © Editions Gallimard

Distribution :

Yuming Hey, Laura Desideri, Jeanne Alechinsky, Emiliano Perazzini, Gian Marco Montesi.

Scénographie et costumes : Estelle Deniaud

Création vidéo : Justine Emard

Création musicale : Rebecca Meyer

Lumière : Renaud Lagier

Assistante à la mise en scène : Hélène Thil

Production : Collectif Rêve Concret, Ménagerie de Verre

Avec le soutien de la MC93 pour le prêt de costumes.

D'après le protocole de la meute élaboré par Nadia Vadori-Gauthier.

Durée : 1h15

Crédit photographique : Christophe Raynaud de Lage

Prochaines dates

31 octobre et 1er novembre 2022 à la Ménagerie de Verre (Paris) dans le cadre du festival Les Inaccoutumés.

7, 8 et 9 mars 2023 au TnBA (Bordeaux).

Soixante-Trois Regards

Alice parcourt la ville de Berlin en cherchant à se « déprendre » de Moritz l’homme qu’elle a aimé. Leur histoire dont rien n’informe sur la durée a été passionnelle et charnelle. Christophe Pellet décrit une vraie passion dans son sens original, celui synonyme de douleur.

Alice parcourt la ville pour oublier, et pour fuir. Elle fuit un corps, un ensemble de pulsions et de sensations qu’elle ne parvient pas à définir. Elle tente d’échapper à un bouillonnement. Elle s’accroche pour cela à toutes les sensations et les images du présent, à toutes les images concrètes. Cette posture la rend extraordinairement attentive à toutes les stimulations extérieures qui la percutent, et la façonnent.

Alice est en combat contre les émotions qui la dominent, en déséquilibre sur une sensation de noyade. Elle marche avec une grande densité. Elle est néanmoins enfermée dans ses pensées et dans une appréhension extérieure à elle même des stimuli du monde. La pièce se joue entièrement dans son espace mental, cartographié comme une ville celle de Berlin. Elle n’entre pas en relation avec d’autres personnes, elle est seule avec son combat et sa souffrance.

Crédits

Mise en scène : Mathieu Touzé

Texte : Christophe Pellet

Distribution

Alice : Anna Mouglalis

Agenda

Lecture le mercredi 15 juin 2022 à 20h à Loo & Lou Gallery dans le cadre du festival Re.Génération du Théâtre 14. Pour réserver

Lac

Lac, de Pascal Rambert, est l'histoire d'un groupe, de jeunes adultes qui travaillent ensemble pour faire du théâtre. Au milieu du groupe manque Thibault. A la découverte de son corps s'impose le silence. Le silence est rompu pour libérer les peurs, les sentiments, les attentes d'un futur anxiogène.

En prenant les élèves comme personnage de la pièce, Pascal Rambert à « hisser haut » l’exigence des étudiants des écoles de théâtre. La mort de Thibault les renvois à leur « Quête », celle d’un Théâtre de recherche et d’Art extrêmement exigeant. « Je vous réclame le réel, celui de votre engagement devant la vie ». Tour à tour, peu à peu, les élèves comédiens vont faire le bilan de leur parcours, ce groupe où « ils ne se sont pas choisis » mais où ils sont tous relier par « la quête ». Ils vont quitter leur jean slim et leur T-shirt cool, ils vont se mettre en chemin pour atteindre l’Art, ils vont additionner l’Amour, la Beauté, le Coeur, l’Ame, la Quête, la Nuit, le Jour, l’Ivresse, la Joie, la Douleur, la Raison, la Folie, La Vision, le Chant du monde et la Mort physique pour créer un être nouveau, un nouveau Thibault, un nouveau théâtre. Eux ce groupe à l’orée de se séparer pour aller vivre chacun leur carrière, va se rendre compte que leur désir de théâtre s’est insinué en eux, les a rempli et fait grandir. Ils sont prêts pour aller par le monde porter leur Art, donner du sens dans ce monde défiguré.

+INFOS et réservation Festival Etrange Cargo

Crédits

Mise en scène : Mathieu Touzé

Distribution :

Yuming Hey, Estelle N'tsendé, Océane Cairaty, Alexandre Prince, Séphora Pondi, Geoffrey Dahm, Neil-Adam Mohammedi, Olga Mouak.

Un garçon d'Italie

Lorsque Mathieu Touzé s’est rapproché de moi pour me présenter son désir d’adapter Un garçon d’Italie au théâtre, j’avoue m’être montré dubitatif. D’abord, parce que le texte en lui-même me semblait ne pas obéir aux lois du théâtre. Ensuite, parce que Mathieu est si jeune (la jeunesse n’est ni un péché, ni un handicap, elle peut parfois témoigner d’un engouement mal placé).

Mais le projet qu’il m’a exposé m’a convaincu, par sa singularité et par la qualité de la réflexion qui l’avait précédé. C’est donc sans appréhension et même avec gourmandise que je me suis rendu à Théâtre Ouvert, quelques mois plus tard, pour assister à la première représentation. Salle bondée, décor minimal, et d’emblée, trois corps, trois voix distinctes mais racontant la même histoire, celle d’un noyé que pleurent deux survivants, trois voix justes, puissantes, émouvantes.

Trois gestuelles, trois mouvements qui se répondent, se heurtent, se fondent, dans une habile scénographie. Trois incarnations qui donnent vie à mes mots. Le respect de ces mots, la fidélité au texte, et, au milieu, de véritables trouvailles, et notamment ces chansons populaires qui nous renvoient à nos propres intimités. A la fin, un tonnerre d’applaudissements, l’expression d’une gratitude. Et un auteur comblé, qui souhaite longue vie à ce spectacle.

Philippe Besson

Crédits

D'après le roman de Philippe Besson, Un Garçon d'Italie

Mise en scène et adaptation : Mathieu Touzé

Distribution :

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Crédit photo : Christophe Raynaud de Lage

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Crédit photo : Sean Cackoski

Presse :

Personne n’est coupable. Sauf le mort, peut-être. Sans autre décor que celui des mots de Philippe Besson, la vie de trois personnages se télescope sur le plateau. Luca (Mathieu Touzé qui signe la mise en scène), et Anna (Estelle N’Tsendé) sont amants depuis cinq ans au moment du drame. Léo (excellent Yuming Hey) jeune prostitué qui officie près des toilettes pour hommes de la gare de Florence, est l’amant de Luca. La police patauge. Anna découvre qu’elle n’était pas seule dans le coeur du défunt. Quant à ce dernier il a faussé compagnie bêtement. Entrainé dans ce tourbillon, le spectateur n’a pas d’autre choix que de convenir que l’amour n’a pas de genre. Qu’une passion peut en cacher une autre. Que les deux peuvent se vivre dans la joie. Bref que l’amour est autre chose que ce que trop de gens racontent. Gérald Rossi - L'Humanité

« Très intéressant et mis en scène avec une très grande sobriété. » Vincent Josse - Le Masque et la Plume

"Trois présences intenses" Joelle Gayot - Télérama

"Intelligence, Grâce et Sensibilité" Arnaud Laporte - France Culture

"Mathieu Touzé (Luca) joue la distance, fantôme flottant rattrapé par instants par des flashs de sa vie brutalement abrégée - émouvant, jamais pathétique. Estelle N'Tsendé campe Anna, cette femme forte et bouleversée, qui tente de surmonter le deuil et le mensonge sans s'effondrer. Elégante, rageuse, puis anéantie, elle fait forte impression. Et que dire de Yuming Hey (alias Aurélien Feng), prodige du Conservatoire qui flambe déjà sur les scènes de France et d'ailleurs (« Actrice », de Pascal Rambert) ! Son incarnation de Léo, le jeune « escort boy » italien, est d'une infinie justesse - entre vrai-faux cynisme, désespoir, tendresse étouffée. Son chant, émaillé de subtiles larmes rentrées, est un pur moment de grâce." Philippe Chevilley - Les Echos

Mon polymonde

Anne est handicapée physiquement et mentalement, elle est même polyhandicapée, "quelle polyvalence" ! Elle s'est installée dans son fauteuil pour regarder le spectacle. Qu'est-ce qu'il y a dans la tête de ce lutin ? Enfermées dans un huit clos, Anne et sa mère tentent de se comprendre, de se battre contre la dureté de leur quotidien qui les tue. Pour aimer Anne, il faut une patience d'ange et sa mère n'est pas un ange...